Se ressourcer dehors : plus qu’un simple changement de décor
Ces moments à l’air libre, même ponctuels, ont des effets étonnamment profonds sur le corps, l’esprit et la dynamique collective.
Selon une étude publiée dans Nature Scientific Reports, Il a ainsi été démontré que passer de fût-ce que deux heures par semaine en pleine nature entraîne une amélioration notable du bien-être physique et mental.
Les effets sont encore plus marqués lorsque l’environnement naturel s’associe à une activité douce comme la marche, le yoga ou la méditation.
Atteindre cet objectif de deux heures par semaine est tout à fait jouable pour les entreprises, où ces moments de bien-être en plein air agissent comme des leviers naturels pour la régulation du stress.
Les bienfaits d’une telle bouffée d’air frais peuvent être aussi importants que ceux d’un séminaire de plusieurs jours, et à un tout autre coût !
Déconnexion numérique naturelle
Pratiquer une activité de bien-être en extérieur agit comme une forme spontanée de déconnexion numérique. En quittant l’écran et l’environnement digital, l’attention se focalise à nouveau sur le corps, la respiration et le paysage.
Cette mise à distance technologique temporaire régule le stress et restaure les capacités cognitives.
Un moment très naturel de plein conscience, les sens en éveil.
There is virtue in work and there is virtue in rest.
Use both and overlook neither.”
— Alan Cohen
Créativité et cognition renforcées
Quatre jours passés dans la nature sans exposition aux écrans entraînent une augmentation de pas moins de 50 % des performances en créativité et résolution de problèmes.
Même sur des formats beaucoup plus courts – comme deux heures en forêt – les bénéfices d’une “digitox” se font déjà sentir.
Des effets mesurables sur le stress
Les bienfaits ne s’arrêtent pas au domaine cognitif. Ils s’observent aussi dans le corps.
Ainsi, une étude sur les bains de forêt révèle une baisse significative du taux de cortisol – l’hormone du stress – après deux heures passées en milieu naturel, comparé à un environnement urbain.
D’autres recherches du Prof. Craig Anderson vont dans le même sens : les environnements naturels activent le système nerveux parasympathique, lié au repos, à la digestion, et à l’empathie.
L’effet est direct, profond et durable.
Une dynamique collective transformée
Ces activités bien-être en plein air sont aussi l’occasion de se rencontrer autrement, sans hiérarchie ni agenda, dans un cadre apaisé et stimulant. Un air nouveau circule alors aussi dans les relations professionnelles…
En sortant du cadre habituel, chacun peut se montrer sous un autre jour : plus détendu, plus disponible, plus à l’écoute. Les barrières tombent, les échanges se fluidifient, et des liens se tissent.
Cette reconnexion humaine nourrit la confiance, élément fondamental d’une bonne collaboration.
Certaines entreprises observent même, après ces moments partagés en nature, un regain de créativité dans les réunions, une meilleure coopération inter-équipes, et une communication plus authentique au quotidien.
Autant de bénéfices concrets qui dépassent le seul moment de l’activité.